Notre bureau de contrôle et la direction des services techniques de l’établissement d’enseignement (R 2) où je travaille ont une divergence d’interprétation entre le CO 54 et le CO 53 (§§2 et 3). Le bureau de contrôle nous demande une porte PF°1/2h sur l’accès de la cage d’escalier à l’air libre sous prétexte d’éviter le passage du feu depuis l’intérieur du bâtiment vers l’escalier. Ma direction des services techniques ne veut pas installer de porte PF°1/2h car ce n’est pas fondé.

Sur des plateaux de télévisions nous devons remettre en conformité les échelles à crinoline pour accéder aux cintres. Or actuellement il n’y a qu’une seule échelle à crinoline pour accéder à ces cintres. Doit-on en prévoir deux sachant qu’il peut y avoir plus de 40m de distance à parcourir pour accéder à cette échelle et qu’il n’y aura jamais plus de 19 personnes travaillant dans les cintres ?

Je reprends un ancien café, je suis locataire, le propriétaire habite au-dessus, je le transforme en point chaud sandwicherie/vente à emporter mais j’ai aussi la possibilité de manger sur place (19 places). Pour le nombre de personnes accueillies est ce qu’on ne compte que les places assises ou aussi le nombre de personnes qui font la queue et repartent de suite (elles sont dans le magasin pour acheter le pain). Si je ne mets que 19 places est ce que j’échappe au plafond coupe-feu ?

Si le sous-sol est un parc de stationnement et que l’accès aux escaliers depuis le parc de stationnement se fait à travers un sas avec deux portes pare-flammes de degré 1/2 heure et équipées de ferme-porte, est-ce qu’on est toujours obligé de créer la rupture de volume d’encloisonnement susmentionnée; sachant que le SAS pourra empêcher la propagation de la fumée du sous-sol vers les étages supérieurs?

Quel est le descriptif (sommaire et général) d’une porte coupe-feu : joints périphériques ?, détalonnage ?, ferrures ?, matière ?, ferme-porte, etc…. Plus précisément, puis-je installer une aspiration d’air en hauteur d’un local technique avec un hub et deux PC et détalonner la porte qui est coupe-feu, le local étant classé « à risque », comme une réserve ou une chaufferie, avec des cloisons elles-mêmes coupe-feu une heure.