Dans un établissement scolaire classé en type R et comportant différentes activités secondaires relevant des types L et N, le mixage entre les blocs autonomes et les blocs alimentés depuis une source centrale est-il autorisé ?

L’article EC7 précise que, dans un établissement, l’éclairage de sécurité comporte soit une source centrale, soit des blocs de sécurité. Ici, l’expression soit… soit… signifie-t-elle qu’il faut choisir l’une ou l’autre solution, sans possibilité de mélange ?

Dans l’article GC 12, le règlement de sécurité utilise la même expression : soit une grande cuisine…Soit office de remise en température…

L’article L 33 précise que l’éclairage de sécurité des établissements de 1re et 2e catégorie doit être alimenté par une source centralisée constituée d’une batterie d’accumulateurs, conformément aux dispositions de l’article EC 11.

Le champ d’application de cet article est-il limité à la zone classée en type L ?

Si oui, comment définir cette zone classée en type L : concerne-t-elle uniquement les salles d’activités, ou inclut-elle également les dégagements ?

Concernant les articles MS (SSI, système d’alerte, etc.), nous appliquons les dispositions particulières les plus sévères pour l’établissement. S’agit du même principe pour le système d’éclairage de sécurité ?

Tout d’abord il y a lieu de rappeler que cet établissement scolaire est classable en type R (activité principale) et L et N (activités secondaires) de telle catégorie.

Le mélange de luminaires alimentés par une source centralisée et des blocs autonomes n’est pas interdit par le règlement de sécurité. Le mixage de ces deux technologies doit être précisé dans la notice de sécurité où sont mises en évidence les zones (salles d’activités et dégagements attenants) dans lesquelles ces technologies sont utilisées.

Le lecteur est informé que la réponse donnée ci-dessus l’est uniquement à titre consultatif.