Je suis gérant d’un hôtel restaurant, classé ERP5 ON.  Lors la dernière commission de sécurité, le préventionniste a prescrit la pose d’une porte coupe-feu, dans un couloir (2m20 de largeur, 2m50 de hauteur) desservant uniquement une salle de stockage divers (mobilier, linge…). Le respect de cette prescription conditionne la levée de l’avis d’exploitation défavorable que ladite commission a remise au maire de ma commune.  J’envisageais de faire poser cette porte (porte EI30+cloison Placoflam EI60+ferme porte EN1154) par le service technique de l’établissement (pour une durée de chantier de plus ou moins 3 jours) et de tenir les tous les justificatifs (factures d’achats, méthodes de pose, certificats de tenue au feu, rapport photo de déroulement du chantier, etc) à la disposition de la commission de sécurité.  Malheureusement, on me demande un certificat d’un bureau de contrôle pour « valider « l’installation de cette porte.  Les bureaux de contrôle consultés me proposent d’établir un RVRAT en bonne et due forme (visite avant, pendant et à la fin du chantier), avec des devis similaires de plusieurs milliers d’euros, et des délais de visite initiale à plusieurs semaines.  Je m’étonne de la lourdeur, du coût et des délais engendrés par cette validation, pour un chantier limité et court.  Un RVRAT est-il obligatoire ? A défaut, comment attester de la conformité de la pose de cette porte ? 

Un RVRAT pour l’isolement CF d’un local de stockage dans un établissement existant de 5ème catégorie à la demande de la commission de sécurité lors de sa visite n’est pas exigible et même abusif, à moins que ce ne soit expressément demandé dans la prescription. Quand bien même, un recours est possible auprès des services techniques de la mairie.    

Les justificatifs que vous citez devraient suffire.   

Autre suggestion : vider le local en question et attestez-le. Et la prescription tombe d’elle-même.   

Le lecteur est informé que la réponse donnée ci-dessus l’est uniquement à titre consultatif.