Salarié travaillant dans le tertiaire dans un espace de coworking, avec un étage privatisé pour ma société je me demande pourquoi il n’y a pas d’extincteur ni de plan d’évacuation ? Qui doit mettre en œuvre ces mesures de sécurité, mon employeur ou le propriétaire des locaux ? Ce dernier me répondant que n’étant pas ERP il n’est pas dans l’obligation de les mettre en œuvre.  

Je travaille au sein d’une entreprise qui accueille exclusivement des travailleurs (type bureau) et qui possède environ une centaine de sites en France. En tant que responsable de la sécurité de ces sites, je me questionne sur l’obligation d’installer des dispositifs tels que des flashs lumineux ou des détecteurs de vibrations en cas d’alarme incendie pour les personnes malvoyantes. Si cette obligation existe, je souhaiterais connaître les emplacements précis où ces dispositifs doivent être installés, que ce soit uniquement dans les toilettes ou également dans les couloirs. Il est important de noter que notre entreprise accueille quotidiennement des personnes externes lors de séminaires, de rendez-vous ou d’entretiens, ce qui signifie qu’elles sont considérées comme faisant partie du public puisqu’elles ne sont pas familières avec les lieux. 

J’interviens dans le réaménagement de locaux de travail existant. Ce bâtiment est composé d’une partie en simple rez de chaussée qui a été agrandie par l’adjonction d’une 2ème partie à étage. Ce bâtiment semble fonctionner comme un seul établissement mais il en abrite 2. Pour faire simple, un établissement occupe tout le rdc et l’autre l’étage. Sur les 2/3 de la partie en simple RDC se trouve un local de stockage. Est-ce que règlementairement les parois verticales de ce local doivent assurer un degré coupe-feu de 1h par rapport à l’établissement du RDC. Est-ce que cette contrainte nécessite du coup une stabilité d’une heure de la structure du local de stock ? Est-ce que la toiture du local stock doit avoir un degré coupe-feu par rapport à la façade de l’héberge de l’étage ? Le cas échéant de quelle profondeur par rapport à cette héberge ? 

Dans le volume d’un bâtiment existant accueillant un entrepôt de 330m2 + un espace en RDC de 75m2 de bureaux, le MOA souhaite réaliser un deuxième niveau de bureaux + vestiaires au-dessus du RDC (donc 75m2 en R+1). L’accès et l’évacuation de ce niveau en R+1 se ferait par un escalier métallique non-encloisonné créé dans le volume de l’entrepôt. Le plancher bas du R+1 serait à +3.70m du RDC (donc inférieur à 8m). Est-ce qu’une évacuation de cette zone de bureau en R+1 en traversant l’entrepôt vous semble conforme ? 

Au premier étage d’un immeuble ERT se trouve dans un bureau rénové une salle de réunion pouvant accueillir jusqu’à 30 personnes. La porte de ladite salle est une double unité. Cependant, une fois sorti dans le couloir, il n’y a qu’une seule porte de sortie (100 cm) vers les parties communes où le seul chemin d’évacuation est un escalier en colimaçon non cloisonné. L’immeuble est une copropriété. Est-ce légalement suffisant ? 

Un ERT de moins de 20 personnes et datant d’avant les années 1990 comporte un étage. L’escalier qui mène à cet étage n’est pas encloisonné. En cas d’incendie au RDC, les fumées empêcheraient les agents du 1er d’évacuer en toute sécurité. Question : l’escalier doit-il être encloisonné ? L’employeur doit il en tout état de cause garantir la sécurité de ses agents ? 

Un maître d’ouvrage souhaitant procéder à la rénovation en second œuvre de bureaux (ERT) situés dans du bâti ancien (début XXème) doit-il, dans le cadre des dits travaux, remettre aux normes de sécurité l’ensemble du bâtiment ? Notamment s’il est constaté des largeurs de passage <90 cm pour accéder à la cage d'escalier en partie commune. De plus, l'effectif par niveau doit-il être cumulatif comme dans un ERP pour apprécier les unités de passage nécessaires ?