Le désenfumage dans un établissement relevant du code du travail relève notamment des dispositions suivantes :
– Code du travail : Art. R. 4216-13. – Les locaux de plus de 300 mètres carrés situés en rez-de-chaussée et en étage, les locaux de plus de 100 mètres carrés aveugles et ceux situés en sous-sol ainsi que tous les escaliers comportent un dispositif de désenfumage naturel ou mécanique.
– Arrêté du 5 août 1992 : Article 12 – Le désenfumage naturel est réalisé par des amenées d’air et des évacuations de fumées communiquant avec l’extérieur, directement ou au moyen de conduits, et disposées de manière à assurer un balayage satisfaisant du local.
Les évacuations de fumées sont réalisées :
– soit par des ouvrants en façade ;
– soit par des exutoires ;
– soit par des bouches raccordées à des conduits.
Les amenées d’air sont réalisées :
– soit par des ouvrants en façade ;
– soit par les portes des locaux à désenfumer donnant sur l’extérieur ou sur des locaux largement aérés ou mis en surpression ;
– soit par des bouches raccordées à des conduits.
En conséquence, sauf si des mesures particulières sont prévues au cas où l’établissement relèverait des dispositions applicables aux installations classées pour la protection de l’environnement, vous pouvez utiliser les portes comme amenées d’air dans le cadre du désenfumage. Il faut néanmoins que cela puisse être efficace par l’absence d’obstacles qui empêcherait le passage de l’air depuis une porte jusqu’à un exutoire ou un ouvrant de désenfumage.
En ce qui concerne le problème soulevé par l’étanchéité en raison de l’activité de l’usine, il convient de se placer dans une situation dégradée par la présence d’un feu dans le bâtiment, auquel cas, le risque de contamination doit être replacé dans le contexte. Si malgré tout, les portes devaient rester closes, il conviendrait de trouver une autre solution afin de réaliser les amenées d’air.
Le lecteur est informé que la réponse donnée ci-dessus l’est uniquement à titre consultatif.
