Mes questions concernent le cas d’une habitation collective avec des VMC individuelles de logements en habitation collective (2ème famille) et dont les conduits d’évacuation individuels se situent dans des gaines communes jusqu’en couverture (extracteur en faux-plafond dans les celliers privatifs).

  1. Les conduits d’extraction individuels (mais passant donc dans les gaines communes et traversant les combles perdus de l’immeuble), doivent-ils être incombustibles (§.59) ?

 

Réponse : La question est, lorsqu’un conduit individuel se situe avec d’autres conduits individuels dans une même gaine, chaque conduit individuel doit-il être incombustible ?

Concernant l’incombustibilité comme la résistance au feu, l’article 59 ne mentionne que les conduits « collectifs » et non les conduits individuels.

 

  1. Etant donné que les extracteurs ne peuvent pas désenfumer (ils ne sont pas C4), l’alternative réglementaire est d’empêcher le passage des fumées et des flammes d’un étage à l’autre. Pratiquement, on peut prévoir des clapets CF à chaque niveau. Pour des raisons de coût, peut-on se contenter de bouches CF dans les appartements inférieurs au dernier niveau ? Exemple d’un bâtiment de 2 niveaux, des bouches CF au niveau inférieur pourraient -elles être suffisants ?

 

Réponse : La solution 2 de l’article 60 répond à votre cas en moins contraignant.

 

  1. Le point 3 traite de la continuité des gaines CF contenant les conduits VMC dans les combles. Si l’on exige un degré CF de la gaine dans le logement du dernier étage, est-il bien logique de le demander jusqu’à la sortie de la couverture ? Si la gaine n’était pas continue dans le comble, serait-il logique de demander un degré CF du plafond entre logement et comble perdu ?

 

Réponse : L’article 59 est assez clair, dans un immeuble de 2ème famille collectif, les gaines VMC doivent être CF 1/4h même si dans certaines situations cela peut surprendre.

 

  1. Le point 4 traite de la réaction au feu du conduit notamment. Si la condition de CF traversée §.45 est vérifiée, est-on bien OK qu’il n’y pas d’exigence sur ladite réaction au feu ?

 

Réponse : Lorsque la réglementation énonce des mesures de réaction au feu, c’est bien de réaction au feu qu’il s’agit et non de résistance au feu.