Ferme-porte sur la porte d’entrée d’un immeuble d’habitation 

Notre petit immeuble de trois étages, construit à la fin des années 50, dispose d’une porte d’entrée au cadre en bois avec une large surface vitrée. Cette porte est équipée d’un ferme-porte… qui, sans doute mal installé, empêche la porte de se refermer entièrement d’elle-même : nous devons tirer/pousser jusqu’à ce que le pêne soit enfoncé pour qu’elle soit entièrement fermée, autrement c’est comme si un ressort la repoussait d’une dizaine de degrés. 

Nous pensions : 
– mettre fin au contrat de la société qui vérifie annuellement ce ferme-porte, qui ne semble pas s’inquiéter de cette non-fermeture et ne m’a remis aucun rapport d’intervention suite à son passage cette année, et n’en remettait apparemment pas non plus au syndic précédent puisque je n’en ai pas trace dans les archives ; 
– installer un nouveau ferme-porte par nous-mêmes afin d’avoir une porte qui se ferme par elle-même et limiter les courants d’air l’hiver. Ce ferme-porte doit-il être considéré comme un dispositif de sécurité incendie alors qu’il n’est pas installé sur une porte coupe-feu, et donc répondre aux obligations des articles 101 et 103 de l’arrêté du 30 décembre 1986, nous obligeant à faire appel à un professionnel pour sa maintenance ? 
 

Réponse : Un ferme-porte sur la porte d’entrée d’un immeuble d’habitation n’est pas considéré comme une installation de sécurité. Il s’agit d’un dispositif de confort.  

Le lecteur est informé que la réponse donnée ci-dessus l’est uniquement à titre consultatif.