Dans un bâtiment d’habitation collective de 3eme famille B situé en montagne il est prévu de réaliser un passage public (circulation intérieure indépendante de celles menant aux logements, permettant d’atteindre un escalier et deux ascenseurs publics indépendants, non désenfumée) permettant de transiter du RdC du bâtiment vers le toit du bâtiment afin de créer un accès aux sites de randonnées à l’amont du bâtiment. Comment classer ce passage et quelles contraintes réglementaires lui appliquer ?

Dans le cas d’un bâtiment d’habitation de R+3, avec le niveau du plancher le plus haut à plus de 8m, nous sommes dans la 2e famille collective. Selon le règlement, l’escalier desservant le bâtiment doit être « encloisonné ». Je n’ai pas pu trouver la définition exacte de ce principe. Il y a des définitions d’un escalier protégé, à l’aire libre ou à l’abri des fumées, mais ce sont des articles concernant la 3è famille. L’article 25 de la section VI « Caractéristiques des cages escaliers » précise comment il faut désenfumer cet escalier encloisonné. Ma question est qu’est ce que nous pouvons avoir en plus d’une porte donnant sur le palier de cette cage d’escalier ou pas ?

Je travaille actuellement sur un projet de bâtiment d’habitation classé en 3ème famille A. Nous avons une configuration particulière au R+2, avec une circulation intérieure desservant une coursive. Il me semblait que la distance maximale de 10 mètres doit être mesurée entre la porte de l’escalier et la porte de la coursive à l’air libre. Cependant, le bureau de contrôle semble indiquer que cette distance doit être prise entre la porte la plus éloignée de la coursive et la porte de l’escalier, sans tenir compte de l’aspect à l’air libre de la coursive. Qu’en pensez-vous ?

Je rénove un appartement dans Paris, dans un immeuble d’habitation de 5 étages, dans le Marais. L’appartement si situe au 2eme étage de l’immeuble. Actuellement les solives du plancher de l’étage supérieur (R+3) sont apparentes et l’architecte de la copropriété veut m’imposer de la coffrer. Je comprends bien sur que ça améliore la sécurité incendie mais mon MOA n’a pas les moyens de faire ces travaux. Est-ce que j’ai l’obligation de faire ces travaux ?

La résidence privée, toute nouvelle, se dit « seniors services » « autonome » mais on fait entrer beaucoup de personnes handicapées physiquement ou très malades, aveugles, sourdes, avec démence. Ces personnes habitent dans les 4 étages avec ascenseur. Il n’y a qu’une femme de ménage, présente, la nuit. Nous n’avons ni discuté un incendie ni vu un pompier. Est-ce que les pompiers peuvent avoir un scénario trop simple, pensant que tous les résidents sont autonomes ? (La résidence fait hôtellerie également.)