Nous sommes sur un site composé d’un ERP de 1ère catégorie et d’un ERP de 3ème catégorie avec la présence obligatoire H24 d’un service de sécurité composé à minima d’1 SSIAP 2 et de 2 SSIAP 1.
Nous avons également sur notre site des bâtiments et locaux recevant uniquement des travailleurs qui sont confrontés à des risques particuliers (risque chimique ou asphyxie pour les laboratoires par exemple.)
Nous envisageons de former l’équipe SSIAP en seconde intervention comme dans le secteur du tertiaire et notamment au port de l’appareil respiratoire isolant car nous avons déjà été confrontés à diverses interventions délicates les ayants mis en difficultés telles les fumées d’un départ de feu que la fuite d’un gaz inerte sur une installation par exemple.
– La fonction d’un agent SSIAP et compatible avec les missions relatives à la seconde intervention?
– Les missions des SSIAP sont régies par l’arrêté du 02 mai 2005 et par le règlement de sécurité ERP mais peuvent-elles être associées au code du travail ?
Un site classé «établissement recevant du public »peut comprendre des bâtiments relevant du code du travail en matière de sécurité incendie qui font partie intégrante de l’ERP, même si ceux-ci ne sont pas contrôlés par les membres de la Commission de sécurité.
Dans ces bâtiments, les rondes, les vérifications des moyens de secours, formation etc… sont réalisées par les agents de sécurité de l’ERP. De même, les vérifications des ascenseurs, triennales SSI, vérifications périodiques électricité sont effectuées par des organismes agréés et le tout est consigné dans le registre de sécurité code du travail au même titre que l’ERP.
Ce registre peut être demandé en cas de sinistre par un expert si enquête et bien sûr par les assurances afin de savoir si le bâtiment était vérifié et maintenu en matière de sécurité incendie.
Les agents SSIAP peuvent être formés en seconde intervention et bien sûr au port de l’ARI (qui est un EPI, équipement de protection individuel). Sur certains sites, les agents sont susceptibles d’intervenir dans les laboratoires ou autres avec des produits qui nécessitent une protection particulière même s’ils sont généralement bien répertoriés. Ils sont ainsi protégés des aérosols qui pourraient être dangereux.
Il n’est pas question néanmoins que l’agent se substitue au sapeur-pompier et sa formation doit lui permettre de connaître parfaitement les limites de son engagement en cas de feu.
Ces agents formés au port de l’appareil respiratoire isolant doivent bénéficier d’un recyclage régulier dans un centre spécialisé.
Le lecteur est informé que la réponse donnée ci-dessus l’est uniquement à titre consultatif.
