Un complément de question/réponse a été apporté suite à la question initiale et posté le 7 mars 2023. Je voudrais savoir si dans le cas du projet que je suis en train d’étudier le désenfumage sera nécessaire. Il s’agit d’un ERP, 5ème catégorie, 2ème groupe, type M (showroom / vente des meubles de cuisine). Bâtiment sur deux niveaux avec une large entrée principale au RDC, avec le hall et l’espace d’exposition/ vente au RDC d’une surface de 200m2. Le niveau R+1 accessible par des escaliers monumentaux (ouverts non pas encloisonnés) dans le hall de l’espace commerciale du RDC et un escalier encloisonné standard à côté. La surface commerciale du niveau R+1 égale à 190 m2 (200m2 – trémie de 10m2 =190m2). Si on calcule les niveaux RDC et R+1 séparément, les surfaces ne dépasseront pas les 300m2 (200 et 190), mais si on les additionne, on dépasse le seuil de 300m2 (200+190=390). 

Dans le cadre de la construction d’une école en R+2 dont le plancher bas du dernier niveau est à moins de 8 mètres du sol sans locaux à sommeil dans les étages, nous n’appliquons pas la règle du C+D. Selon l’article C020, les revêtements extérieurs de façades sont de catégories C-s3, d0. Est-ce que les éléments mis en œuvre en façade doivent forcément justifier d’un procès-verbal de réaction au feu (élément métallique qui par nature ne sont pas combustible, ou mélèze qui « était » communément reconnus M2, auparavant, au-dessus d’une certaine épaisseur) ? Si oui, pouvez-vous me préciser l’article de la règlementation qui impose le procès-verbal de réaction au feu ?