Dans un bâtiment d’habitation de 3ème famille B possédant une portion de circulation intérieure et une portion de circulation à l’air libre pour atteindre l’escalier, peut-on cumuler les distances maximales admises soit 15 m pour atteindre l’extérieur + 25 m pour atteindre l’escalier d’évacuation soit 40 m au total vis à vis de la porte palière la plus éloignée ? 

Ma question concerne un groupe scolaire 3ème catégorie. Le projet présente, au R+1, une circulation centrale avec des classes de part et d’autre. 
La circulation est plus haute que les volumes des classes car elle présente un shed, avec des vitrages sur les côtés permettant un éclairage naturel dans la circulation. Notre bureau de contrôle nous affirme que la règle CO24 (exigence CF 1/2h) s’applique à l’ensemble des « parois » de la circulation. Or, elle est composée de « cloisons » entre circulation et locaux sur une hauteur de 3m (CF 1/2h), surmontées de « façades » donnant sur l’extérieur (toitures non accessibles) sur une hauteur d’environ 1m80. 
Dans ces parties de « façade », les vitrages n’ont pas de caractéristiques résistance au feu. Le bureau de contrôle s’appuie sur le CO24 pour nous demander une exigence de résistance au feu sur ces vitrages. Or, nous pensons que sur ces parties des parois de la circulation, le CO24 n’a pas lieu de s’appliquer puisqu’il s’agit de « façades » donnant sur l’extérieur. 
En effet, dans la règle CO24, il est indiqué qu’il est question d’exigences sur du cloisonnement traditionnel entre locaux. Les parois des sheds situés en circulation, qui sont des « façades donnant sur l’extérieur, doivent-elles répondre à la règle CO24 ? 
Y-a-t-il une autre réglementation sur laquelle nous pouvons nous appuyer ? 

Si aucune communication entre compartiments n’est imposée pourquoi l’article CO 25 § 2 a) exige que chaque niveau comporte au moins 2 compartiments dont chacun a une capacité d’accueil du même ordre de grandeur ? comme le but est de se servir du compartiment limitrophe comme d’une zone refuge (voir commentaire C025 ci-après) cela se comprend mais dès lors qu’ils ne communiquent pas et qu’ils ont chacun leurs escaliers il n’y a plus de raison d’en faire 2 par niveau ce qui est en contradiction avec CO25. 

Vous avez publié un article sur « CO 45 » du règlement de sécurité des ERP (arrêté du 25 juin 1980 modifié) concernant la manœuvre des portes. => celui-ci parle d’établissement accueillant plus de 50 personnes. Qu’en est-il pour un établissement accueillant 10 à 15 personnes MAXI, la plupart du temps ce sera 4 à 5. Faut-il quand même avoir une porte s’ouvrant dans le sens de la sortie ? 

Circulations communes en habitation Les projets de logements collectifs s’intéressent de plus en plus au développement d’espaces communs partagés entre les habitants. Ceci renvoie par exemple au partage de dégagements à l’air libre (coursives à l’air libre, palier d’escalier à l’air libre, balcons filant à usage de dégagement). Du coup, l’accès et la visibilité de ces espaces depuis le logement jouent un rôle important et la conception de ces espaces renvoie aux questions règlementaires suivantes : Pour les logements collectifs de 2e famille, avec un plancher haut du dernier étage d’habitation situé à moins de 8m : 1- Quelles est la différence règlementaire entre un escalier « à l’air libre » (art. 28) et un escalier « extérieur » (art. 29 bis) 2- Les baies des logements ouvrant sur ces espaces communs sont-elles bien exemptes de préconisations de protection au feu imposées par les art.18, 28 et 30 du règlement HAB ? Je ne parviens pas à me faire un avis clair sur cette question à la lecture du règlement sur « sitesécurité.com » et je reçois des avis contradictoires des contrôleurs techniques que j’interroge.