Dans un ERP de type R de 1er groupe, des stores intérieurs fixés sur les dormants des châssis des salles de classe peuvent-ils être considérés comme des obstacles au désenfumage naturel même s’ils sont à lamelles verticales ?  Réduisent-ils le calcul de la SUE ?   

Le blog rappelle en effet qu’aucune indication réglementaire n’est prévue en ce qui concerne la pose de stores intérieurs devant une fenêtre. Le bon sens voudrait cependant et logiquement que ces stores soient posés sur les ouvrants des fenêtres et non pas sur les dormants de manière non seulement à ne pas contrarier l’ouverture des fenêtres elles-mêmes, mais également, si elles servent au désenfumage naturel du local, à gêner l’évacuation des fumées. S’il s’avère que ces stores intérieurs sont de type “à lamelles verticales” et en retrait de la fenêtre, alors, une telle disposition est tout à fait acceptable et répond à l’objectif recherché et aucune commission ne saurait s’y opposer.  

Pour les salles de classe, le blog souligne que le désenfumage de ces salles dans un ERP de type R relève de l’article R19 §3 qui renvoie à l’article 3.9 de l’IT 246 qui stipule ls élément suivants :  

-”3.9. Fenêtres et portes utilisées en désenfumage  

Les portes utilisées pour réaliser les amenées d’air naturelles peuvent être actionnées directement.  

De même, dans certains locaux, lorsque cela est prévu par les dispositions particulières, il est admis d’ouvrir les fenêtres en actionnant directement leur dispositif de manœuvre.  

Ces équipements ne constituent pas des DAS au sens de la norme NF S 61-937.”  

Dans ces conditions, une ou plusieurs fenêtres de “dimensions raisonnables” suffit et il ne saurait être question de prendre comme base de calcul le 1/200ème de la surface de la salle pour définir la SUE. 
Le lecteur est informé que la réponse donnée ci-dessus l’est uniquement à titre consultatif.